Vu sur le site de l'UNAPEI....

Le 25 octobre dernier, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées dévoilait une information attendue depuis 2010 par l’Unapei : l’article 5 du code électoral va être abrogé.

Ce texte qui donne la faculté au juge des tutelles de retirer le droit de vote aux majeurs sous tutelle avait pour conséquence l’impossibilité de voter pour plusieurs centaines de milliers de Français, dont de nombreuses personnes en situation de handicap intellectuel. Cela met fin à une discrimination et redore une partie du blason de la France, en contradiction avec la Convention des Nations Unies relatives aux droits des personnes handicapées qu’elle a ratifiée en 2010. Ce texte indique que les « Etats parties reconnaissent que les personnes handicapées jouissent de la capacité juridique dans tous les domaines, sur la base de l’égalité avec les autres ».

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Sans tapage ni esbroufe, presque en catimini, l’Union départementale des associations familiales (UDAF) du Haut-Rhin vient de mettre en ligne d’un site web baptisé « Paroles de familles » (www.aidants68.fr), qui mérite d’être largement promu, pour sa capacité à simplifier la vie de centaines de personnes. Une mine de renseignements pratiques, patiemment collectés sur le terrain depuis plus d’un an, à travers tout le département, et désormais accessibles gratuitement en quelques clics, au fil d’un rubriquage logique et clair (« Connaître la maladie », « Connaître le handicap », « Les soutiens financiers », « Les soutiens à domicile », « Les soutiens à l’extérieur », « Travail, congés, retraite », « Le soutien moral », « Le repos, le bien-être », « Protéger, se protéger »).

Le public visé ? Les aidants familiaux - c’est-à-dire aussi bien l’épouse qui prend soin d’un mari diminué par un AVC (ou l’inverse), les parents d’un enfant autiste, le quinquagénaire à la fois désemparé par la perte d’autonomie de ses parents et le handicap de son enfant lui-même devenu adulte… On pourrait multiplier les exemples sans fin, tant le vieillissement général de la population (conjugué à l’augmentation de l’espérance de vie) multiplie la survenue de ce type de situations familiales. Démarches administratives, recherche de soutiens, coordonnées de structures spécialisés… etc. : aucune impasse n’a été effectuée.

« Compte tenu du vieillissement global de la population, les situations de personnes contraintes de devenir à la fois aidantes de leurs ascendants familiaux ET de leurs descendants deviennent de plus en plus courante s, commente le directeur général de l’Udaf 68, Fabien Bolognese. Or, même si la problématique des aidants familiaux est l’une de nos préoccupations depuis longtemps, il n’existait jusqu’ici aucun centre de ressources global sur le sujet. Ce nouveau site n’apporte pas de réponses à toutes les questions individuelles, mais il tâche de balayer toutes les préoccupations auxquelles un aidant se retrouve confronté. Il ne s’agit pas de tout détailler, mais de fournir une première information et d’orienter vers le bon interlocuteur, en faisant mieux connaître toute la richesse du réseau des acteurs sociaux - collectifs ou pas -, dont dispose le Haut-Rhin. »

« La récente loi sur l’adaptation de la société au vieillissement a instauré le principe d’un droit au répit pour les aidants familiaux, mais combien de personnes le savent ?, renchérit Sylvie Barthélémy, chargée de mission à l’Udaf 68. C’est d’autant plus important que l’aidant, bien souvent, passe en dernier. C’est l’aidé qui est toujours prioritaire, eux partent du principe qu’ils ne sont pas à plaindre - et puis ils ont déjà tellement la tête dans le guidon que demander de l’aide, ils n’y pensent pas… Ils finissent pas s’oublier eux-mêmes. » En quelques clics, ils devraient désormais pouvoir trouver du soutien.

C'est dans le cadre de l’« objectif mobilité » des usagers adolescents ou adultes de différentes structures de l’APAEI (association des parents et amis d’enfants et adultes inadaptés) que ce projet « scooter » a été monté.

Il a été lancé par un éducateur technique, Antoine RASPAUD, qui a constaté la difficulté de se déplacer pour certains travailleurs ou élèves de l’IMPRO devant se rendre en stage plus ou moins loin des lignes de transport en commun.

La formation de base à la sécurité routière complétée

L’idée a été élaborée par l’ensemble du personnel éducatif et validée par le conseil d’administration.

Les élèves sont préparés pour l’ASSR (attestation scolaire de sécurité routière) dans le cadre de l’enseignement obligatoire des règles de sécurité routière.

Désormais cette formation scolaire de base sera prolongée par la préparation du BSR (brevet de sécurité routière), permettant la conduite d’un deux-roues de faible cylindrée. Chaque année, quatre ou cinq personnes seront préparées et initiées à la conduite d’un scooter en partenariat avec une auto-école. La première session aura lieu en septembre.

« Cela permettra aux usagers de gagner en autonomie et aux parents d’être rassurés », a déclaré le président de l’APAEI Serge MOSER après qu’une vidéo retraçant l’histoire du projet a été visionnée.

Le montage, réalisé par le vice-président Frédéric AIAT, a évoqué le financement de ce projet d’un coût total de 4 500 € pour l’achat et l’assurance de deux scooters, d’accessoires, les prestations d’une auto-école… L’association Saint-Michel de Fulleren a remis un chèque de 3 000 euros, la fondation Norauto, 1 500 euros et la commune de Fulleren, 350 euros.

L’association Saint-Michel s’emploie à améliorer la vie quotidienne des habitants de Fulleren, le traditionnel marché aux puces est sa principale source de revenus. Le prochain, celui du 35e anniversaire aura lieu le 9 octobre.

L’ensemble des membres du conseil d’administration dont le conseiller départemental Rémy WITH s’est joint au président Serge MOSER dans ses mots de remerciement à cette association.

Visite de Saint Nicolas à l'APAEI de Dannemarie

Le Jeudi 10 Décembre 2015